Des news, de l'IA et du cinéma
Salut les machines et les autres, bienvenue dans cette nouvelle édition de GENERATIVE, la newsletter épaisse qui résume l’actu bouillonnante de l’intelligence artificielle générative.
Au sommaire cette semaine :
Les news de la semaine
Les events de la semaine
L’interview de JP Jeunet et Elisha Karmitz
Au fait…
On me dit souvent que si on associe volontiers mon nom à l’IA générative, on ne sait pas précisément ce que je fais avec cette technologie.
Je forme des profils communicants et créatifs aux outils d’IA génératif (chatGPT, Copilot, Midjourney, Firefly, Génération de vidéo, génération de voix et de sons).
Pas plus tard qu’hier encore, je formais une agence parisienne à Midjourney.
Je créé également des contenus visuels (image, vidéo, sons) avec l’IA. Cette semaine également, je collabore avec une grande marque française de vêtements outdoor sur des visuels pour leur prochaine campagne. Je vous en reparle prochainement.
Si vous voulez travailler avec moi, envoyez moi un mail à : gilles.guerraz@nextrend.fr
Ou contactez moi via Linkedin.
Les news de la semaine
ChatGPT Edu
OpenAI a lancé ChatGPT Edu, une version académique du chatbot, ciblant les universités pour une intégration responsable de l'IA. Cette version repose sur GPT-4o et offre des capacités avancées en raisonnement textuel et visuel. Conçu pour des tâches académiques variées comme le tutorat, l'analyse de CV et la rédaction de subventions, ChatGPT Edu propose aussi des fonctions comme la navigation web et l'analyse de données, tout en garantissant une sécurité renforcée. Des tarifs préférentiels seront proposés aux établissements d'enseignement.
Le coup de la panne
ChatGPT, Claude et Perplexity ont connu des pannes simultanées le 4 juin. Pour ChatGPT, on a parlé de « panne majeure » et de “capacité dépassée” avec un site HS pendant 5 heures et demie. Des problèmes similaires ont été signalés pour Claude et Perplexity à peu près au même moment. On suppose que les pannes pour Claude et Perplexity pourraient être dues à un afflux d'utilisateurs de ChatGPT, potentiellement submergeant temporairement leurs systèmes. Ce scénario met en évidence une certaine vulnérabilité de l’infrastructure de ces systèmes, qui pourrait affecter simultanément plusieurs plates-formes d’IA.
“Dis SiriGPT”
Selon la rumeur, ChatGPT est prévu pour être intégré à iOS 18, en attendant qu'Apple développe son propre chatbot. Cette intégration ne sera pas activée par défaut, permettant aux utilisateurs de choisir d’utiliser ou non ce qui s’appellera “Apple Intelligence”. Cette annonce sera probablement confirmée lors de la keynote de la WWDC, où Tim Cook présentera la stratégie IA d'Apple.
Le grand aspirateur
Meta est visé par des plaintes dans onze pays européens en raison de son projet d'utiliser de manière « illégale » les données personnelles de ses utilisateurs dans un programme d'intelligence artificielle (IA), selon l'association NOYB (None Of Your Business). Si certaines données publiques sont déjà utilisées pour entraîner les modèles d’IA générative, Meta veut aller plus loin en utilisant l’ensemble des données de ses milliards d’utilisateurs collectées depuis 2007. Le but : s’en servir dans le cadre d’une « technologie expérimentale d’IA sans aucune limite », affirme NOYB dans son communiqué.
Définir les LLM du futur
Dans un article du journal Le Monde, deux professeurs soulignent la nécessité pour les futurs modèles d’IA de développer de nouvelles capacités, notamment en planification et en raisonnement. Ils expliquent que les actuels modèles de langage, bien qu'efficaces pour générer des textes naturels, manquent de capacité à effectuer des tâches complexes comme la planification d'actions ou la décomposition de problèmes. Leur vision pour l'avenir de l'IA inclut des modèles plus avancés qui non seulement simulent le raisonnement, mais comprennent aussi la structure des données et les lois physiques, visant à être à la fois plus efficaces et moins gourmands en ressources énergétiques.
La société israélienne Sightful a dévoilé SpacetopG1, un ordinateur portable qui utilise l'informatique spatiale pour offrir aux utilisateurs un « moniteur » de réalité augmentée à l'aide de lunettes. Bienvenue dans le futur :
Articles automatiques
Wiley, un éditeur académique majeur, a fermé 19 revues scientifiques et retiré plus de 11 000 articles, révélant une profonde crise de confiance dans l'édition académique. Cette action radicale fait suite à la découverte que plusieurs publications avaient été compromises par des "usines à articles", des entités qui génèrent frauduleusement des articles scientifiques pour faire du profit. Et comme par hasard, le volume d'articles soumis à ArXiv a considérablement augmenté depuis fin 2022, et la sortie d’un certain chatGPT…
PDG-GPT
Selon des experts interviewés par le NY Times, 80 % des tâches des PDG pourraient être automatisées par l'intelligence artificielle. Ces robots seraient capables de prendre des décisions stratégiques basées sur l'analyse de données. Cependant, le leadership efficace nécessite toujours des compétences humaines telles que l'empathie et la créativité, que l'IA ne possède pas encore.
Une perspective surprenante que celle des PDG IA. Qu’en pensez-vous ?
Images Clé
Krea.ai n’en finit plus d’upgrader son éditeur de vidéo. Une nouvelle fonctionnalité vient de faire son apparition : le “keyframe strength” qui permet de modifier l’influence de chaque image clé dans Krea Video. Il faut vraiment que je trouve le temps de tester en profondeur ce nouvel outil original et intéressant.
”Okay Gemini”
Google a annoncé ce 5 juin le déploiement de son application mobile Gemini en France et en Europe. Disponible pour les smartphones Android avec 2 GO de RAM ou plus, elle sera intégrée progressivement dans l'application Google sur iOS. L'application permet des interactions textuelles, vocales et visuelles.
A l’oreille et à l’oeil
La news SF de la semaine, c’est des chercheurs de l'Université de Washington qui ont développé des écouteurs à réduction de bruit innovants qui peuvent isoler et amplifier la voix d'une personne simplement en la regardant. Cette technologie utilise l'IA pour suivre le regard de l'utilisateur et isoler la voix souhaitée tout en réduisant les autres bruits ambiants. Ce système est encore en phase de prototype, mais il promet de révolutionner l'utilisation des écouteurs dans des environnements bruyants et pour les personnes ayant une déficience auditive.
Kling
L’une des grosses news de la semaine, c’est la sortie de Kling, un nouveau générateur de vidéo IA chinois, qui semble chasser sur les terres de Sora.
Kling serait capable de générer des vidéos de 2 minutes, à la cadence 30 images par seconde en Full HD (1080p). Il est disponible sur l’application iOS KWAI si jamais vous avez un numéro de téléphone chinois (Auquel cas contactez moi, ça m'intéresse !)
D’autres exemples sont visibles sur la page de l’app.
Stable Audio Open
Stability AI a lancé Stable Audio Open, un modèle open-source gratuit pour la création d'effets sonores et d'éléments de production. Ce modèle se concentre sur des échantillons audio courts tels que des rythmes de batterie, des riffs d'instruments et des sons ambiants, le distinguant de son homologue commercial, Stable Audio, qui est adapté aux formats audio plus longs.
New Kid on The Block
ToonCrafter est une nouvelle solution technologique qui crée rapidement des vidéos d’animations à partir d’images fixes, dans un environnement ComfyUI. On lui donne une image de début, une image de fin, et l’outil génère l’animation entre les deux. C’est assez impressionnant et cela suscite à la fois intérêt et questions pour dans le monde de l'animation 2D et 3D. Il est facile à installer et à utiliser, disponible en open source.
Show me the money
Pika se relance dans la course au meilleur générateur de vidéos, en levant 80 millions de dollars lors d'une série B, portant le financement total à 135 millions de dollars. Ce financement permettra d'améliorer leur modèle de fondation vidéo et de recruter des talents. A suivre…
HeyGen x McDO
McDonald's vient de lancer une campagne de marketing basée sur l’IA mettant en vedette la technologie HeyGen « Sweet Connections », qui permet d’enregistrer un message à quelqu’un, et de le traduire dans sa langue maternelle grâce à la technologie de traduction vidéo HeyGen.
Des events à la pelle
J’ai l’impression que la fin du printemps est synonyme d’accélération d’événements autour de l’IA. Comme si tout le monde voulait profiter de la meilleure combinaison météo-calendrier pour organiser son event avant les départs en vacances.
Comme presque toutes les semaines, je me retrouvais à Paris pour acculturer les équipes de France Télévision Publicité, dans leurs confortables locaux de Boulogne Billancourt. Auditorium, pupitre, fauteuils de cinéma, double écran, 4 micros, je crois que je n’avais jamais donné de formation dans un tel cadre.
Au programme, rappel des concepts de l’IA, spécificités de l’IA générative puis zoom sur les outils de génération d’images, de vidéos, de clones, de musiques, de voix et de texte, pour finir sur les biais des modèles, les questions éthique et propriété intellectuelle.
3 heures bien remplies, émaillées de quelques quizz visuels et de compositions musicales collectives courtesy of Udio et Suno.
Je filais ensuite au 4e Artificial Intelligence Summit a la Défense, pour suivre avec intérêt, entre autres conférences, les interventions des camarades Nathalie Dupuy (D.A. experte de Midjourney at créatrice du magazine IALS) et Aurore Sauviat (Avocate spécialiste des nouvelles technologies, des données personnelles, de la propriété intellectuelle et du droit commercial). J’y croisais également Nicolas Blanchon de la Fresque de l’IA, interviewé la semaine dernière, à qui je dois cette jolie photo :
L’occasion également de croiser le conférencier Flavien Chervet, dont je voulais lire l’ouvrage “Hyperprompt” depuis longtemps. Du coup je lui en ai pris un exemplaire.
Jean-Gabriel Ganascia et Gilles Babinet nous ont gratifié d’interventions passionnantes, au point où j’ai regretté d’avoir loupé les interventions de la matinée, lorsque j’étais chez France Télévision.
Adopt AI
Le lendemain matin, direction Station F pour assister à l’événement “Adopt AI” organisé par la société de conseil Artefact. Timing parfait à l’entrée, je tombe sur mon ami Nicolas Guyon, de ComptoirIA.
J'y croisais également mon autre ami Xuoan Duquesne, rédacteur en chef et founder du média La Réclame.
A l’intérieur du salon, énormément de monde, de stands et de conférences et on sent une effervescence à l’approche de l’intervention d’Arthur Mensch , CEO et co-founder de Mistral AI.
A titre personnel, j’étais assez impatient d’assister à la conférence “What Impact will AI have on the film industry ?” avec Jean-Pierre Jeunet et Elisha Karmitz.
Qu’est ce qui s’est dit Lors de cette conférence ?
C’est ce que je vous propose de découvrir avec les transcription d’une partie des échanges (merci l’enregistreur Androis pour le speech-to-text automatique)
Interview Jean-Pierre Jeunet et Elisha Karmitz
Les questions sont posées par François Brogi, directeur d’Artefact3000
François Brogi
Vous êtes à l’origine de la création de ce festival IA, qu'est-ce que quelle intention avez-vous derrière ça?
Elisha Karmitz (MK2)
Artefact et une société référente dans son secteur de l'intelligence artificielle, et en toute humilité, chez MK2 on pense qu'on est aussi très référents dans le dans le domaine du cinéma. L'enjeu de la démarche, c'est l'expérimentation. L'enjeu de la démarche, c'est la culture, c'est l’acculturation, notre propre acculturation mais aussi la culture des publics et l'autre pilier de la démarche c'est la curiosité.
C'est l'envie de découvrir des choses l'envie d'être surpris. L'envie de se servir aussi de ce projet, comme un support de discussion et de se servir de ce support de discussion comme un élément qui nous permet de mieux appréhender ses évolutions technologiques, on les appréhendant mieux et en avoir moins peur.
On en ayant moins peur être capable de d'avoir une opinion critique et avec cette option critique, être capable d'avoir un impact sur l'évolution de ces techno sur notre propre futur et donc de rester libre, autonome et indépendant.
F.B.
Merci beaucoup et ma prochaine question elle est pour Jean-Pierre Jeunet : comment de votre côté, vous vivez l'arrivée de l'intelligence artificielle dans vos métiers du cinéma?
Jean-Pierre Jeunet
C'est un peu comme si vous me demandiez : tu es sur un grand huit c'est excitant ou ça fait peur ? C'est un peu ça quoi.
Quand on faisait des films avec Caro, on était les premiers à utiliser des trucages vidéo avant le numérique. Avec “Délicatessen”, “la cité des enfants perdus” les premiers à mixer en numérique. “Amélie Poulain”, les premiers à étalonner en numérique.
Dans “Big Bug” que j'ai fait pour Netflix, on a créé un personnage avec 82 micromoteurs qui jouaient en direct avec les acteurs avec de la reconnaissance faciale. Donc on a toujours adoré la technologie toujours. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Donc là évidemment je suis super excité.
Moi je rêverais de faire un film avec Jean Gabin un jour, et ça devient possible. Moi j'aime pas les films doublés en français. Imaginer que ça puisse être la propre voie des acteurs d'origine, c'est assez excitant et en même temps tout ça est un petit peu effrayant parce qu'on devine derrière le marketing près à sauter dessus et à s'en servir évidemment.
Mais là, c'est la grande curiosité. On peut arriver à obtenir des choses étonnantes mais maintenant en film on en est où ? Je suis très curieux de voir les la vingtaine de films qu'on va qu'on va découvrir et de voir où on en est.
F.B.
J'ai une question pour Elisha maintenant. Est-ce que l'avènement de l'IA va permettre l'émergence de nouveaux talents ? Et comment?
E.K.
Moi je pense que oui. Je pense que oui parce que je fais partie d'une génération qui a connu l'émergence de YouTube et qui a connu l'émergence et l'apparition de la caméra numérique avant même les smartphones. Et oui, ces nouveaux outils ont démocratisé la création. Ils ont permis l'émergence de beaucoup de nouveaux talents.
Quand j'ai commencé ma carrière ,YouTube arrivait, il n'y avait pas encore de régulation, il y avait toute la problématique de gestion du droit d'auteur. Par rapport à YouTube, on avait des discussions qui étaient dures qui étaient âpres et puis il y avait une sorte de rejet avec une position du monde du cinéma un petit peu en surplomb, ce qui est souvent le cas du monde du cinéma parce que le cinéma reste quand même l'excellence du kraft audiovisuel et que il y a quand même une envie de protéger cette sorte de citadelle créative et de la garder en haut de la pyramide.
Et puis on voit quand même que 20 ans après, ce qu'on voit sur YouTube est très créatif, il y a beaucoup de formats pensés par des jeunes gens qui les ont inventé avec assez peu de moyens et beaucoup d'inventivité qui sont parfois aussi bien faits ou aussi inventifs que des formats produits pour la télévision.
Les audiences ont changé aussi, et c'est pas non plus un hasard si Arte est également partenaire de ce projet, puisqu’ Arte est quand même l'un des partenaires audiovisuels télévisions en France qui cohabitent le mieux avec YouTube.
On va avoir cette explosion créative avec des jeunes ou des personnes qui avaient des choses qu'ils avaient en tête qui ne pouvaient pas exprimer qui vont trouver des moyens et des outils. Après dans quel sens elle va partir, c'est très difficile à dire mais oui, on se met dans la position d'anticiper ce type de phénomène.
F.B.
Ok merci beaucoup. Je vais arriver sur la question qui est le sujet le plus sensible entre guillemets sur le sujet. Je voudrais la poser à Jean-Pierre. C'est la vision évidemment de l’IA qui va remplacer le talent humain ou remplacer l'humain tout court.
Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Vincent Luciani (CEO et co-founder d’Artefact)
Je peux commencer ? Bon alors je pense que la révolution de l'intelligence artificielle c'est comme toute révolution technologique.
Ça apporte son lot de crainte et c'est bien naturel. Au moment où la photo est arrivée, il y a eu des grèves de peintres. Au moment où l'iPhone est arrivé, il y a aussi beaucoup de photographes qui sont posés des questions et c'est bien naturel.
Quand on regarde les statistiques sur à quel point les métiers sont remplacés par l'intelligence artificielle, Il y en a très peu finalement qui sont remplacés. On raisonne surtout sur des tâches.
Je pense que dans les industries du cinéma ça va être comme dans d'autres industries. C'est certaines tâches qui vont être automatisées. Voilà, après certains métiers vont être très particulièrement impactés donc il faudra qu'ils évoluent. IL faudra un effort de formation et un effort de réinvention.
Il faut savoir qu'aujourd'hui sur 100% des métiers qui existent aujourd'hui, seulement 30% existaient en 1940. C'est-à-dire qu'en fait, on a inventé 70% des métiers d'aujourd'hui depuis les 80 dernières années et donc il va falloir se réinventer. Je prends l'exemple de la photo : au moment où l'iPhone est arrivé, on aurait pu se dire. Finalement ça va être une révolution, il n’y aura plus de photographes. Et en fait il y a beaucoup plus de créateurs de contenu qu’avant, via les économies traditionnelles via la nouvelle économie, et donc je pense que il y aura de la place pour de l'artisanat,; finalement comme dans d'autres économies.
Il y aura de la place pour des choses très automatisées. Peut-être des films plus courts avec moins d'enjeux où il y a besoin de peut-être un peu moins de qualité et il y aura la place au milieu pour les activités hybrides où on automatisera, on vous donnera servir la créativité en automatisation des tâches un peu moins intéressantes.
J.P.J.
Le cinéma n'a pas remplacé le théâtre. La couleur n'a pas remplacé le noir et blanc. Après ? L'annonceur qui doit faire une publicité, il va hésiter entre dépenser 2 millions d'euros ou 300 euros. ? Il va pas hésiter longtemps.
Voilà, c'est il y a quand même un petit danger de ce côté là. Le président de la Fox a quand même dit dans 3 ans, les scénaristes, les monteurs, les storyboarders auront disparu. Ça fait un peu bizarre d'entendre ça mais je pense que ça concernera quand même plutôt les films.
Allez pour les Marvel si c'est l’intelligence artificielle qui écrit le scénario ça pourra pas être plus débile de toutes façons. Mais il y aura toujours “anatomie d'une chute.” Tu auras toujours “Amélie Poulain” qui sont faits par des cerveaux humains.
E.K.
Beaucoup de créatifs chez Disney disent : “Une IA n’aura jamais l'idée de d'inventer un personnage qui sera une petite souris dans Paris qui devient le plus grand chef de la gastronomie française.”
C'est vrai que ça c'est une idée qui viendra toujours des êtres humains et car il y a quand même toujours quand même derrière les moteurs, notamment sur les enjeux génératifs et créatifs, une impulsion humaine et nous ce qu'on a beaucoup vu dans le cinéma en sortie de covid, c'est que le désir des gens aller vers les propositions les plus singulières les plus créatives les plus en rupture et justement se détourner de des éléments répétitifs comme les séries Marvel.
Et il y a quand même toute une crise aussi de la création qui tourne autour de ces sujets là et dans le modèle économique et industriel, notamment du cinéma hollywoodien qui s'interroge beaucoup sur ces problématiques là actuellement.
Artefact a lancé une compétition de court métrages , “l’Artefact AI Film Festival”, dont Jean Pierre Jeunet présidera le jury. Toutes les règles sont accessibles sur leur site, vous avez jusqu’au 1er octobre pour proposer vos films !
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